En Côte-Rôtie, il faut autant être maçon que vigneron. La remise en état des murs est essentielle pour lutter contre l'érosion. Chaque année, nous passons environ un millier d'heures à les restaurer.
80 % de nos vignes sont taillées en gobelet et 20 % en guyot.
Nous ramassons et brûlons les bois de taille afin d’éviter la propagation de certaines maladies.
Chaque année, nous ré-enfonçons plusieurs dizaines de milliers d’échalas (piquet en bois) à l’aide d'un hachon.
Pour favoriser la vie microbienne, nos amendements organiques se font à partir de compost.
Il nous faut renouveler en permanence le vignoble. Chaque année, nous arrachons à la bêche ou au palan plusieurs centaines de ceps morts de maladie ou de vieillesse. Et nous complantons avec des ceps issus de sélections massales.
Entre 1999 et 2003, nous avons fait revivre près d’un hectare de coteaux. Quel bonheur de voir des coteaux à nouveau plantés et non plus laissés aux friches!